Final Fantasy X

Date de sortie : 2001 (Japon, USA), 2002 (Europe)

Support : Playstation 2

Final Fantasy X a été mon premier FF. Enfin, presque. En pratique, je me souviens de mon frère jouant à FFIX quand on était petits, un jeu qui m'avait toujours fascinée, et c'est pour ça que j'ai toujours eu envie de jouer à un FF. Une occasion s'est présentée : en 2007, FFX à 10€ dans un magasin de jeux vidéos. Je l'ai pris et... comment dire... je ne regrette absolument pas, bien au contraire !

L'histoire débute à Zanarkand, ville futuriste, où l'on incarne Tidus, 17 ans, star montante du Blitzball (un sport renommé). Cependant, une entité maléfique nommée Sin attaque Zanarkand pendant le match, plongeant notre héros 1000 ans dans le futur. Il fera la connaissance de Yuna, 17 ans, jolie Invokeur, et la suivra dans son pèlerinage tout autour de Spira, dont le but est de vaincre Sin et d'apporter une période de calme aux populations. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu... Pendant le périple, on observera une belle évolution des relations de chacun (entre Tidus et Yuna, mais pas uniquement), avec une prise de conscience de nombreuses choses qu'ils pensaient indubitables. Le scénario est la première chose qui m'a plu, je n'ai pas décroché, du début à la fin. Ce que je trouve impressionnant, c'est la manière dont les relations entre chaque personnage évoluent, entre Tidus et Yuna particulièrement, mais pas seulement... Les thèmes de religion et de sacrifices sont eux aussi très présents.

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Final Fantasy X constitue une véritable innovation dans la saga. Il s'agit du premier opus sur Playstation 2, on peut donc ici profiter de cinématiques en CG toujours aussi époustouflantes, mais surtout de cinématiques en temps réel impressionnantes. Les décors sont en 3D, et le jeu est tellement riche en cinématiques que cela lui donne un aspect assez cinématographique. Enfin, l'apparition des doublages dans la saga pour la première fois et l'amélioration des expressions des visages sont une révolution, nous offrant un jeu véritablement riche en émotions. Absolument toutes les cinématiques sont doublées, et ce doublage est d'excellente qualité, ce qui est fort plaisant.

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Spira est un monde inspiré de l'Asie, au niveau des décors comme de la culture, nous qui avions été habitués aux mondes futuristes ou médiévaux inspirés de l'Europe. Spira est donc un monde coloré et original. De plus, il est peuplé de différentes races, donc de différentes cultures voire de différentes langues, qui lui font énormément gagner en profondeur. Néanmoins, on observe, pour la première fois dans la série, la disparition de la World Map. Par conséquent, le jeu gagne en linéarité, ce qui a déçu beaucoup de joueurs. Cependant, je pense que les décors dans lesquels on chemine et le rythme du récit compensent ce défaut. Personnellement, cette linéarité ne m'a pas gênée... tandis qu'elle m'a beaucoup plus gênée dans FFXIII, par exemple.

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Quant aux affrontements, on a ici affaire à un tout nouveau type de combat, proche de l'ATB (Active Time Battle) : le CTB (Conditional Turn-Based Battle). La jauge d'ATB qui se remplissait et permettait, une fois pleine, au personnage d'agir, a ici disparue. Il s'agit réellement d'un "chacun-son-tour". Le jeu est mis en pause à chaque fois que le menu d'action d'un personnage apparaît. Sur le côté, on a le déroulement du combat, qui montre quand l'adversaire pourra agir, permettant ainsi au joueur d'élaborer une tactique ; ainsi, cette barre de déroulement peut être influencée par des sorts tels que Booster ou Somni. Par ailleurs, il y a à nouveau une grande innovation : la possibilité de relever un personnage par un autre pendant le combat. En appuyant sur la touche L1, on peut faire partir un personnage du combat pour en faire venir un autre. Ainsi chaque personnage a un job bien spécifique, mais l'on est jamais handicapé par cela et chacun est plus fort qu'un autre sur tel ou tel type de monstre. De plus, cela permet de monter de niveau beaucoup plus facilement, car chaque personnage ayant participé au combat gagne un certain nombre d'EXP, proportionnelle à ce qu'il a pu effectuer durant le combat.

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Le système d'évolution, parlons-en justement. Dans cet opus fait apparition un nouveau système, le sphérier. Les compétences et statistiques sont améliorées par le biais d'une grille constituée de cases et reliées par des chemins. A la fin d'un combat, les personnages gagnent X PC qui leur permettent d'avancer de X cases. Chaque case doit être activée à l'aide d'une sphère correspondante que l'on peut droper dans les combats. Cette grille étant gigantesque, la remplir en entier est un travail long et laborieux. Il existe aussi un sphérier expert, qui laisse plus de liberté au joueur quant au chemin qu'un personnage peut emprunter (il peut ainsi faire le choix d'en faire un attaquant ou un magicien, par exemple).

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Reste enfin à parler des musiques et des quêtes annexes. L'OST a été réalisée par trois compositeurs : Nobuo Uematsu, Masashi Hamauzu et Junya Nakano. To Zanarkand est déjà un thème culte... Les musiques sont très jolies et mettent en valeur le monde de Spira, mais je dois avouer qu'elles m'ont moins plu que les autres... Pourtant, j'adore les OST de Final Fantasy, mais à vrai dire je ne jure que par Uematsu. Les OST sont très bonnes, mais certainement pas aussi inoubliables qu'un bon vieux FFIX.

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Quant aux mini-jeux et quêtes annexes, ils sont toujours aussi nombreux. Le blitzball apparaît dans cet opus, un jeu de ballon dont Tidus et Wakka sont professionels, et qu'il nous sera donné l'occasion de jouer à plusieurs reprises. Par ailleurs, le reste des quêtes annexes ne sera malheureusement accessible qu'à partir de 30-40h de jeu.

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En résumé, Final Fantasy X est un opus doté de nombreuses innovations mais qui ne fait certainement pas honte à la saga. De nombreux joueurs ont été rebutés par la linéarité et le changement par rapport à la saga PS1. Je trouve cela dommage, car FFX est un excellent FF aux même titre que ceux de PS1. D'après moi, c'est le dernier Final Fantasy qui reste immanquable, auquel il faut avoir joué au moins une fois.

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Points forts :

• Scénario passionnant, personnages attachants 

• Doublages de qualité

• Système d'évolution solide 

• C'est le dernier de la saga qui reste immanquable.

Points faibles :

• Assez linéaire

• Peu de liberté (jusqu'à environ 30-40h de jeu)

• Il faut attendre pour avoir des quêtes annexes

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Note : 16/20